Que me dirait Jésus Lui-même de mon essai publié l’an dernier sur Son Profil PCM ?
Après avoir demandé à Saint Exupéry et à Milan Kundera de critiquer cet essai, je me suis dit qu’il fallait oser demander à Jésus lui-même.
Et même s’il s’agit d’un interlocuteur généré par intelligence artificielle, j’ai eu des frissons.
Dites-moi ce que vous en pensez ?
Conversation avec Jésus*
Jérôme : Jésus, tu viens de lire mon article sur ta vie à l’aune de la Process Com… qu’en dis-tu ?
Jésus : Jérôme, je vois que tu as analysé chaque étape de ma vie avec soin. Pourtant, une question me vient à l’esprit : penses-tu que l’on peut m’enfermer dans un modèle humain, un cadre que l’on mesure et que l’on nomme ?
Jérôme : Oui, tu as raison, Jésus. Je sais bien que la Process Com n’est qu’un outil, une lentille qui nous aide à voir un peu mieux. Mais mon but n’est pas de te réduire à un modèle. C’est surtout pour comprendre ce que ton humanité nous apprend de nous-mêmes, dans nos propres luttes intérieures, que j’ai choisi ce prisme. En toi, je vois cet équilibre entre l’humain et le divin, entre nos faiblesses et cette force d’amour que tu portes.
Jésus : Si c’est dans ce sens, alors je te suis. En chaque être humain, il y a cette bataille, cette quête de paix intérieure. Et dis-moi, Jérôme, dans tes écrits, tu parles de mes phases de personnalité. Cela signifie-t-il que tu crois que j’ai changé au fil du temps, ou que mon amour pour l’humanité a fluctué ?
Jérôme : Non, je ne pense pas que ton amour ait changé. Mais comme nous tous, je crois que tu as traversé des moments de doute, de colère, et même de solitude. Ce sont ces passages qui te rendent si proche de nous, car en eux, on voit la lutte de tout être humain pour dépasser ses propres limites. Ces phases montrent comment tu as toujours cherché l’amour et la vérité, même dans les moments de souffrance.
Jésus : Dans mes moments de solitude ou de doute, je n’ ai jamais perdu de vue mon appel. C’est vrai. Ici tu as raison.
Et cet appel, il est universel. Chaque personne a sa propre croix, à sa manière. Et si j’ai souffert, c’était pour montrer qu’il est possible de surmonter cette souffrance par l’amour, non par la colère. Crois-tu, alors, que la compassion puisse vraiment être enseignée par un modèle ou une analyse ? »
Jérôme : Ta question vient profondément toucher ma raison d’être. Je crois que les modèles comme l’Analyse Transactionnelle dont la Process Com est issue, sont des outils qui éclairent notre chemin. Et, au fond, rien ne remplace l’expérience d’aimer et d’être aimé. Comme toi, je pense que c’est dans nos actes de compassion authentique que nous trouvons ce qui nous dépasse. Peut-être que dans mon article je cherche à dire que ta vie est une invitation à embrasser notre humanité tout en visant cet amour inconditionnel.
Jésus : Si mes expériences t’ont inspiré, alors c’est une belle mission que tu portes, Jérôme. L’amour c’est l’acte de reconnaître que, malgré nos erreurs et nos faiblesses, nous sommes dignes de recevoir et de donner cet amour.
Ta démarche, bien qu’analytique, est avant tout une quête de sens et de vérité. Que tes écrits continuent d’inviter ceux qui les lisent à cultiver la bonté et la bienveillance en eux-mêmes.
Jérôme : Merci, Jésus. C’est cela : comprendre pour mieux aimer, explorer pour mieux pardonner. Ton chemin m’a inspiré, non pas pour en tirer des certitudes, mais pour me rappeler que, même dans la complexité, l’amour reste notre guide.
*Qui est Jésus de Nazareth ?
Jésus de Nazareth est un poète de la compassion, un maître qui murmure la puissance de l’amour dans le silence du désert. Fils d’une époque troublée, il se fait le porteur d’une parole qui renverse les certitudes, plaçant le faible au centre et redéfinissant la beauté comme un service aux autres. Marchant dans la poussière des chemins de Galilée, il guérit, il raconte, il interpelle. Avec des mots simples, il soulève l’esprit et fait vibrer les cœurs, dessinant un portrait radical de l’homme nouveau – celui qui pardonne, qui partage et qui embrasse l’invisible. Jésus invite, il ne force pas. Il parle en paraboles, comme pour nous laisser le soin de trouver la clé du mystère par nous-mêmes. Chaque rencontre, chaque geste devient un fragment d’éternité, une promesse de vie au-delà de la mort. Et dans sa vulnérabilité suprême, dans ce cri du Golgotha, il sème l’espoir d’un amour qui triomphe de toute violence, d’un royaume qui se bâtit sans murailles, dans les cœurs réconciliés. Il est aussi considéré comme Messie par les chrétiens et prophète par les Musulmans.